LA VIE A MAKOKO
Nous sommes à
Makoko. “Ici, c’est notre destination finale, nous allons rester ici pour
travailler et avoir de l’argent,
Makoko est l’un des villages de
Lagos, une partie de ce village est située sur l’eau. Ici à Makoko, la majorité
des habitants pratique la pêche et la plupart de ces pêcheurs sont du même pays
que nous. Je me disais dans quell pays étranger je me suis trouvé? Comment
vais-je mener la vie sur l’eau.
Le lendemain, Zémi me fit inscrire
dans une école appellee “Evening lesson” pour apprendre la langue anglaise.
Mais je lui ai fait comprendre que cette langue est difficile à parler.
“Zannou, répondit-il, je t’avais dit que l’anglais n’est pas difficile comme le
français, il faut essayer de l’apprendre car la perseverance est la clé du succès”.
Un grand défi pour moi donc. Comment je vais apprendre cette langue, je ne sais
même pas parler français. Ok, sans problème! Comme il l’a dit” la perseverance
est la cle la clé du succès”.
Six semaines après, je peux mieux
parler la langue et Zemi m’a trouvé un petit job. J’ai fait ce travail pour
cinq mois. C’est le travail du “dry-cleaner” (pressing). Je suis employé dans
la maison d’un home riche du nom de Sheun. Chaque jour, je lave ses habits,
ceux de sa femme et de ses enfants, et je les repasse le soir avant de rentrer.
Un jour, lorsque je repassais les
habits, l’un des chemisiers préférés de sa femme est brûlé. Et, depuisce moment
sa femme me voyait d’un mauvais œil. C’est une famille que j’aime beaucoup.
Cette famille me traitait bien, je suis bien comme l’un de ses enfants et je
suis bien payé. J’ai supplié la dame pour que je sois pardonné pour cette
erreur mais elle n’en veut pas. La vie est devenue difficile pour moi dans leur
maison. Je ne sais pas ce que je vais faire encore pour la supplier.
Finalement, c’est avec de la peine que j’ai démissionné. Mais monsieur Zemi qui
m’a trouvé le travail n’est pas content de cette demission. Pour lui, c’est de
continuer à travailler dans cette condition peut-être, qu’ un jour la dame me
pardonnerais.
Après deux semaines de demission, je
n’ai trouvé rien à faire. Ce qui sonnait dans mon cœur est le poème “Je suis le
travail” que mon papa nous récitait sous l’arbre devant notre maison. Je me
rappelais encore l’un des couplets:
“je ne suis
pas ami des paresseux
Je voyage
partout
M’abandonner,
c’est inviter la faim.
Je suis très
important”
Après une petit réflexion, je
décidai de faire la pêche. C’est aussi un bon travail, aller sur le lac et
attraper des poisons avec le filet. Mais je n’ai aucune notion de la pirogue.
Mes amis m’ont conseillé de l’apprendre, car petit à petit l’oiseau fait son
nid. Vraiment la vie sur la terre n’est pas facile. Oui, nous devons travailler
pour transformer la face de la terre. Sans le travail l’homme ne peut rien faire
du tout. J’aime mon papa, il travaille beaucoup, c’est pouquoi il est devenu le
plus grand fermier du village. Je dois suivre ses pas pour devenir un grand
quelqu’ un moi aussi. Je disais tout cela pour me consoler.
Depuis que je suis devenu pêcheur, Zemi
n’est plus d’accord avec moi. Un jour, comme d’habitude, j’étais parti à la
pêche avec mon ami Edy. C’etait aux environs de 22 heures. Un fait bizarre
c’est produit que je ne peux oublier dans ma vie toute entière. Nous étions
entrain d’attraper les poisons avec notre filet, soudain, une barque motorisée
avec les gens en uniforme appelés “naval officers” (les officiers de marine), s’approcha.
Ils nous dirent “cessez de lancer votre filet, nous sommes les officiers de la
marine. Vous êtes arrêtés pour violation des règles de la mer”. “Quelle règle,
a-t-on a violé à cette heure de la nuit? C’est contre votre loi de faire la
pêche? Répliqua Edey. “Vous avez attrapé des petits poisons et c’est contre la
loi, dit l’un d’eux. Nos voisins qui entendaient ce qui se passait avec nous ne
peuvent pas arriver au secours, car ils ont peur. Certains d’eux sautaient dans
l’eau. Ces officiers attachèrent notre pirogue à leur barque et nous
conduisirent dans un endroit que je ne peux reconnaître. Pendant qu’ils nous
conduisaient Edey m’a dit dans notre dialecte “mi zlon djé to” (ce qui veut
dire, sautons dans l’eau). Je lui aid it: “je ne sais pas bien nager. Comment
faire cela?
Le lendemain, nous nous sommes retrouvés à la gendarmerie,
accuses d’avoir attrapé les petits poisons du lac. Je ne peux même pas dire ce
qui s’est passé avec nous la nuit où nous sommes comptés parmi les prisonniers.
De plus, je ne peux pas compter combine de fois on m’a gifle; je suis compté
comme des bridands de la prison. Qu’est-ce que j’ai fait de mal pour mériter
cette punition?
Très tôt le matin, on
nous donna des balais pour nettoyer toute la cour et ils nous surveillaient de
près avec des batons en main comme des esclaves noirs que les Blancs
maltraitaient autrefois dans leurs plantations de canne à signer. Le document
se lit: “vous ètes arrêtés pour avoir capture les petits poissons du lac”. Mais
Edey leur dit: “chers officiers de marine, quand le pêcheur lance son filet
dans l’eau il attrape les grands et les petit poissons à la fois; comment il va
dire aux petits poissons de ne pas entrer dans le filet”. ‘Tu es un imbécile,
c’est comme ça qu’on parle à navy, tu ne respectes pas les gens, disent-ils”.
De mon côté, je gardais silence parce que j’avais peur. Après avoir signé le
document qu’ils nous ont remis de force, ils nous menacèrent d’enprisonnement
si nos parents n’intervenaient pas en vingt-quatre heures. Immédiatement, je
coullais des larmes en me rappelant de tout ce que maman m’avait dit concernant
ce pays du Nigeria. Mais Edey me consolait de ne pas pleurer, que tout ira
bien, qu’il est sûr qu’on a rien fait de mal. Je le félicite, il est un home
courageux. Edey ne faisait que leur poser des questions sur ce que dit la loi
et leur disait de ne pas oublier la justice divine dans les jugements. À ces
mots, l’un des officiers le gifla et Edey tomba. Vraiment, Edey est un home
courageux.
Lorsque je
méditais toutes ces choses dans mon cœur, je vis Zemi et les gens de Makoko et
j’appelai Edey que nos gens sont ici. Nous étions contents de voir nos gens de
Makoko accompagnés du chef de village appelé “Bale”. Le chef du village et son
équipe nous ont cherchés Presque dans toutes les prisons de Lagos Finalemnt on
nous retrouva au poste de police de Obalende. Après tous les arrangements, ces
officiers de marine nous ont liberés contre une grande somme.
Après cet incident, je suis resté
une semaine à la maison sans rien faire. Un jour j’ai appelé Zémi lui demandant
de me trouver un autre job car la vie pour moi à Makoko devient dure et j’ai
fini avec la pêche. Oui, mon petit Zannou, je vais essayer, m’a-t-il rassuré.
Mais je devrai voyayer au nord du pays à kaduna pour un petit travail, et ne
serai de retour qu’après trois mois. Quelle affaire! Aller à kaduna sans moi,
n’est-ce pas ume trahison? Lui maanifestai-je. “Zannou”, dit-il, je ne vais pas
t’abandonner comme tu le crois. Ma mission à Kaduna est de chercher du travail
et si tout va bien je reviens te chercher. Mon trajet là-bas, c’est pour notre
profit comprends moi. Je ne croyais pas que Zémi était sérieux. Après quatre
jours, il a voyagé à Kaduna au nord du Nigeria comme prévu. Quelle situation!
Je ne peux même pas imaginer pourquoi il a pris une telle decision. Ma vie à
l’étranger n’est pas du tout facile, c’est une chaine d’expériences.
1. Qui a dit: “ici est notre destination
finale?
2. Makoko est un village ou une ville?
3. D’oùviennent ces pêcheurs?
4. Est-ce que Zannou sait parler anglais?
5. Quel est le premier travail que Zannou
a fait?
6. Quel probléme zannou a eu service?
7. Est-ce que Zemi est content de la
demission de Zannou?
8. Qui nous a arrêtés lorsque je pêchais
avec Edey au lac?
9. Quelle est la cause de l’arrestation?
10. Selon le texte, Edey est un homme
courageux. Vrai ou faux.